Pour ses 30 ans, le musée d’Aube a eu le nez creux, en commandant à François Plisson un moulage bien senti : celui de la Comtesse de Ségur. Sculpturale Rostopchine, adorable Sophie, vos reliefs ne pouvaient laisser indifférent un artiste aussi sensible et généreux que l’auteur des Korrigans d’Ellidwenn!
Fort de ses multiples expériences en la matière (Jean Gabin, Bononia, Loane Sloane, René Goscinny, Ric Hochet), François s’est attelé à la tâche et a rendu la copie parfaite.
Si la petite fille modèle est l’œuvre de Madeleine Querolle, le moulage, le tirage et le bronzage sont à mettre à l’actif du Brestois de cœur.
Élastomères, résine polyuréthane, plâtre de Paris, barres de fer (3), résine polyester et poudre de bronze (1 kg) sont les matériaux utilisés par François. Patience (Quand on aime, on ne compte pas !), niaque (Quelques millions de sacs !) et huile de coude (Un certain nombre d’hectolitres !) ont été les corollaires indispensables à l’entreprise.
Le moins que l’on puisse dire est que le résultat final est à la hauteur des attentes. Le Génie est tout sauf mauvais et la Comtesse peut partir en Vacances.
Bert’