La clameur enfle et gronde.
La légende est en marche. Roland court au devant de son destin. Il ne fait nul doute que ce héros va soulever Durandal.
C’est effectivement le cas dans cet album. Mais cette victoire, si c’en est une, quel coût aura t-elle? Le plus grand danger viendra-t-il de Roland ou de l’épée elle-même?
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Roland légitimé par les Dieux, Nordiques et Normes ne revendiquent plus l’épée.
L’élu s’en retourne donc en Bretagne porteur de Dragvendil. Il escompte ainsi protéger les siens et mettre fin aux velléités de prise de possession de la Marche de Bretagne.
Moult complots et sournoiseries l’y attendent. Les protagonistes resserrent les rangs, lient des alliances (même contre nature) et se préparent à la bataille pour le contrôle de la Bretagne. La guerre est engagée, le seigneur de Pontallec et Sigfried espèrent défaire facilement Ganelon, tout en ignorant le retour de Roland.
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Pour conclure l’album, Charlemagne apparaît et désigne le nouveau Comte de la Marche de Bretagne. Ce dernier devra à l’avenir se soumettre à l’appel de son roi.
Le scénario de Nicolas Jarry atteint un palier avec cette quatrième partie. Les cartes sont rebattues au grand dam de certains.
Comment la série initialement prévue en 6 tomes va-t-elle se poursuivre ?
Gwendal Lemercier démontre, s’il en était encore besoin, qu’il excelle dans cet univers médiéval fantastique. Son trait fin et détaillé lui permet sans sourciller d’alterner les gros plans d’humains ou de dragon, et les panoramas de champs de batailles avec le tumulte et le fracas des armes.
Zahou.
