© 12Bis

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Italie du Nord, XVIIème siècle. Une sœur du couvent Santa Maria Del Monte nous livre ses mémoires…

Contre toute attente, les guerres ont cessé. Une société nouvelle est née, où tout conflit est réglé à l’aide de duellistes. Deux Académies forment ces bretteurs professionnels, à l’honneur irréprochable. Les mémoires de la religieuse parlent d’un des plus grands d’entre eux : Horacio d’Alba.

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Le sénateur Rembrandt, guidé par la noble ambition  de fonder une justice basée sur l’égalité des droits, veut toutefois abolir les duels. Il va recevoir un soutien inattendu, en la personne du fils même d’Horacio d’Alba. Pour garder le suspens et la surprise du lecteur, les motivations de la progéniture d’Horacio sont tues. Elles sont cependant légitimes et dénuées de haine.

L’académie de la Démocrate, que sert Horacio, et celle de la Timocrate vont mettre leurs intérêts de côté. Avec pour projet d’assassiner le sénateur Rembrandt !

Le jeu des manigances se met en route. Comme vous vous en doutez, l’Eglise n’est pas en reste.

Le sénateur est-il taillé pour le combat qu’il mène ? A-t-il réellement mesuré les enjeux de cette rude bataille qu’il va devoir livrer ? Ses valeurs humaines et humanistes ne l’ont-elles pas rendu trop tendre et naïf ?

Le scénario enlevé de Le Gris est admirablement bien servi par le dessin de Nicolas Siner. Les expressions et sentiments des personnages sont  retranscrits à travers les traits détaillés des visages. J’ai particulièrement apprécié la colorisation, sobre et juste, qui donne encore plus de consistance à ce récit.

Nous aurons l’occasion de féliciter Nicolas pour son travail, lors de sa venue au festival.

Zahou.

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