La saga Durandal poursuit son cheminement avec « La marche de Bretagne, partie III » !
A l’instar de la célèbre Excalibur, Durandal est une épée magique. Nicolas Jarry et Gwendal Lemercier ont choisi de mettre en scène des personnages qui ont un lien avec cet inestimable trésor. Dès le premier tome, la recherche pour retrouver Durandal est lancée.
Pour le reste, l’intrigue se renforce (on pourrait même dire les intrigues se renforcent)…
En effet, des envoyés de l’Eglise se mêlent à la quête. Muriel de Bretagne se marie avec Ganelon. Les peuplades scandinaves ne sont pas en reste : le Roi Siegfried espère conquérir la Bretagne et unifier les hommes du Nord, à l’aide de Dragvendil (Durandal). Les « Normes », tout en guidant Roland, poursuivent leur mission séculaire.
Certains éléments du récit sont puisés dans les gestes de Bretagne et de Charlemagne, mais il ne s’agit évidemment pas d’une fresque historique…. Vous l’avez deviné, c’est même assez loin d’être le cas.
A dessein, Nicolas Jarry introduit le mystique et l’occulte. Des vapeurs d’impalpable et d’inattendu flottent… Cela complexifie d’autant les rapports entre tous les personnages.
C’est une foule de belligérants qui se dressent autour de cette épée. Pour Roland, le périple pour la tenir en main continue et il n’est pas au bout de ses surprises.
L’album se termine aux portes du Walhalla, au temple d’Odin… et le lecteur sera au moins aussi surpris que Roland.
Bonne lecture et vivement la suite, prévue en 2012, si tout va bien !
Zahou.